La structure organisationnelle détermine la manière dont les rôles et les responsabilités sont gérés et répartis au sein d’une entreprise. Il oriente les salariés vers le niveau de leurs compétences et leur donne du sens et de l’identité. Il aide à organiser le travail et rassemble les gens.
La structure organisationnelle est donc un élément crucial de la performance de l’entreprise et une juste adéquation entre le type d’entreprise et la structure choisie qui détermine la performance globale. Ce texte tentera d’évaluer comment différentes structures organisationnelles fonctionnent au 21e siècle et comment elles peuvent affecter les entreprises.
La première structure organisationnelle, et la plus courante, est une structure hiérarchique. La division du travail, comme son nom l’indique, fonctionne par couches. Ce type de structure détermine le flux de communication qui se produit de haut en bas, ce qui nuit à la transparence et peut diminuer la coopération et l’implication stagnante. Cependant, il maintient également la position d’une organisation et garde les employés clairs dans leurs devoirs et responsabilités. La vérité est que le modèle hiérarchique présente plus de menaces que d’avantages pour le profit d’une entreprise car, à de nombreuses reprises, il peut devenir la principale raison du roulement du personnel. La structure hiérarchique est le plus souvent observée dans les grandes entreprises, telles que Walmart, mais la décision dépend uniquement des valeurs et du degré de contrôle qu’un entrepreneur souhaite avoir.
D’autre part, les organisations « plates » cherchent à réduire le nombre de niveaux tout en augmentant le flux d’informations et la collaboration entre les départements. Il permet une meilleure communication tout en gardant le contrôle sur l’organisation et les projets. Cependant, de telles organisations pourraient créer une situation dans laquelle un employé rend compte à plusieurs gestionnaires, qui à leur tour peuvent ne pas être à la hauteur de la tâche, car souvent dans les organisations « plates », plusieurs rôles sont attribués à une seule personne. Ce modèle est principalement adopté par les grandes et moyennes entreprises, avec des exemples commerciaux tels que Facebook et Apple.
Le choix de la structure organisationnelle la plus plate représente la première étape vers l’adoption de la dernière invention dans cette organisation plate. Les entreprises qui ont adopté ce modèle sont confrontées à une situation inverse par rapport à celles qui ont une hiérarchie et des niveaux bien définis. Il n’y a pas de managers et chaque employé participe au processus décisionnel. Dans des entreprises comme Semco Partners ou Valve ce modèle semble très bien fonctionner en impliquant chaque collaborateur dans les projets de son choix, lui laissant ainsi une liberté mais aussi une réelle responsabilité.
Une structure moins connue, adoptée par le visionnaire néerlandais Eckhart Wintzen, est une structure cellulaire. Le concept fait référence au terme biologique désignant l’unité de base de tous les organismes vivants. Tout comme dans le corps, la structure cellulaire organisationnelle se concentre sur la création de cellules indépendantes au sein d’une organisation qui agissent dans la prise de décision et sont gérées entièrement en interne. En plus de cela, il existe des cellules globales, y compris IT ou Finance, auxquelles les cellules de base se réfèrent. Cela permet à une organisation de développer des stratégies adaptées aux besoins des cellules sans avoir à faire de compromis. TravelBird et BSO / Origin (maintenant Atos) sont des exemples populaires de ce modèle.
La structure cellulaire est assez similaire à l’approche d’organisation holacratique inventée par Brian J. Robertson. Ce modèle a divisé l’entreprise en départements, engageant toujours un certain niveau de hiérarchie et de division, mais permettant aux membres indépendants de se concentrer sur leurs compétences de base. La prise de décision est répartie et intégrée dans tous les départements, ce qui entraîne la disparition d’un « patron » physique. De nombreuses organisations à but non lucratif, dont Conscious Capitalism, et des organisations à but lucratif, telles que Zappos, ont adopté ce modèle.