Les tendances des déplacements en camionnette révélées dans une nouvelle étude sur le trafic routier

Le COVID-19 a radicalement changé le monde dans lequel nous vivons. Le blocus – la « nouvelle normalité » de 2020 – a vu le trafic routier chuter précipitamment pendant une grande partie de l’année, avec des véhicules de tourisme particulièrement rares sur les routes britanniques.

Mais un mode de transport a particulièrement résisté aux écueils du COVID. Comme l’illustre une récente étude sur le trafic routier, les camionnettes ont été à l’épreuve du COVID, avec un grand nombre de ces « véhicules utilitaires légers » sur la route même au milieu de la pandémie.

Trafic

Qu’y a-t-il derrière tout cela ?

Eh bien, près de la moitié des Britanniques prévoient de continuer à éviter les centres commerciaux et près de 30 % éviteront complètement les magasins de détail physiques (rapport sur le comportement des médias COVID de Havas Media – août 2020). Les achats en ligne, un secteur du marché qui écrasait déjà la route principale, ont plus que profité du vide.

Regardons de plus près les statistiques.

Le verrouillage a eu un effet de courte durée sur les camionnettes britanniques

Le lendemain de l’entrée en vigueur des mesures de verrouillage le 24 mars, le nombre habituel de camionnettes sur les routes britanniques est tombé à 55 %, diminuant encore une semaine plus tard. Mais en avril, ces chiffres étaient revenus à 40-50%, récupérant beaucoup plus rapidement que les voitures particulières ordinaires.

  • En mai, les chiffres sont en constante augmentation en même temps que les poids lourds (véhicules utilitaires lourds), qui transportent des matériaux encombrants. De toute évidence, certaines parties de l’économie britannique s’accéléraient.
  • En juillet, le nombre de camionnettes sur les routes britanniques était souvent plus élevé que les années comparables.
    • Cette tendance était particulièrement répandue le week-end, un moment où les gens sont susceptibles d’être à la maison et où les livraisons sont les meilleures.
  • En septembre, les camionnettes ont augmenté jusqu’à 21 % par rapport aux autres années, un signe encourageant pour l’économie britannique.

Les voitures normales, quant à elles, sont revenues à la normale plus lentement, les niveaux du premier mois revenant à la « normale » en août.

  • Dans le même temps, le dernier bloc, quoique plus doux, a vu le trafic de véhicules de tourisme chuter de 10 à 12 % supplémentaires.

Cependant, ces chiffres sont éclipsés par la baisse de l’utilisation des transports publics.

  • Les voyages en bus à Londres, par exemple, ont vu le trafic des navetteurs chuter de 80 % en avril et en mai. Aujourd’hui encore, il peine à revenir à des niveaux normaux (-43% par rapport au 28 septembree 2020).
  • La baisse de popularité du tube est encore plus surprenante. Se situant entre 90 et 100 % des niveaux habituels début mars, ces chiffres ont chuté de 96 % après le premier bloc et viennent tout juste de se redresser depuis : en baisse de 66 % fin septembre.

Lorsqu’il s’agit de se déplacer à Londres, les transports en commun ne sont peut-être pas à la mode, mais l’humble vélo l’est. Les déplacements en deux-roues ont augmenté de 150 à 300 % depuis mars, les week-ends étant une période particulièrement prisée pour les balades.

Il reste à voir combien de temps le vélo régnera en maître, mais le nombre croissant de camionnettes sur les routes britanniques suggère au moins que l’économie tire au moins quelques cylindres.

Pour plus d’informations sur l’état des routes (et des transports publics) du Royaume-Uni, consultez la récente étude ATS Euromaster sur le sujet.

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